Survie Gard Novembre 2011
Objet : rapport : expé survie et canyon du 11 et 12 novembre 2011 dans le Gard
Partie Survie !
Déroulement de l’expé :
Départ le vendredi 11 novembre au matin ; RDV au marché U de St-Jean-du-Gard en fin de matinée
Repas du côté du hameau des Aigladines, au départ du canyon
Vendredi après-midi.
Recherche d’un bon terrain : plutôt plat, la voiture à proximité, suffisamment loin de la civilisation, pas trop près des panneaux « Attention battue en cours ».
Objectif accompli vers 15 h. Nous sommes en pleine forêt principalement composée de feuillus, un peu de pinède . Conditions très humides avec petites averses occasionnelles jusqu’au petit matin.
Mise en place du camp, à peu près 1h30.
Julien nous teste son lit de camp militaire avec bâche et petit nid de pinède pour que son lit soit à peu près droit. Armée de sa hachette de survie et de son couteau Falcon, rien de l’arrête :p
Laurent, plus en finesse, améliore ses techniques au hamac sous bâche et construit un abri pour son chien.
Quant à moi, en tant que bon responsable de la survie, je me sacrifie pour tester l’abri naturel à l’aide de tronc, branches, et beaucoup de pinède et de mon couteau invincible :p
Vendredi soir.
Préparation d’un feu en condition humide avant que la nuit tombe.
Utilisation d’un coton démaquillant. Opération réussie, le feu a résisté ensuite aux petites averses.
La nuit tombe à 17h40, le feu est prêt, on papote un peu, on va chercher la bouffe, enfin la réunion Expé Rider commence ! Discussions, barbeuc autour du feu avec notre mascotte Kali Minogue, de 18h à 23h.
La nuit
Certains rampent, d’autres escaladent, chacun pour atteindre son abri.
Aucun sanglier, nuit tranquille.
Dans l’ordre, ceux qui ont eu le plus froid à ceux qui ont eu le plus chaud :
Le chien (il a pas dormi dans son abri, il tremblait un peu le pauvre ^^)
Laurent (le défaut du hamac n’est toujours pas résolu, pas d’isolation au niveau du dos)
Julien (grâce à son rideau de pinède avec fermeture automatique, il a conservé sa chaleur malgré les gouttes d’eau tombées de sa bâche, trop de condensation ?)
David (qui a eu trop chaud, même pas froid au pieds, douillet jusqu’au petit matin)
Points positifs/ce qu’il faut garder :
Le plus gros point positif : l’ambiance
Chacun a pu passer la nuit assez tranquillement dans son abri malgré l’humidité sans mourir de froid.
Le plus gros objectif est réussi.
Le chien, très bon compagnon de survie :
Il guette la nuit, fait des câlins et peut servir de repas en dernier recours ^^
Points négatifs/ce qu’il faut améliorer :
Y en a beaucoup, mais nous en sommes qu’à nos débuts.
1 La bouffe bouffe antisportive ^^
2 statique On a marché 20 mètres aller, 20 mètres retour.
3 proximité à la voiture voiture à 20 m, peu de challenge.
4 trop de matériel faut enlever petit à petit du matos de confort pour aller vers l’essentiel.
Techniques validées :
Feu en condition humide avec pierre à feu magnesium et 1 coton démaquillant.
Abri végétal avec sac couchage et bâche.
Sardine en bois (pieux)
Pique en bois pour faire cuir les saucisses.
Porte-rideaux entièrement naturelle fait par Julien & Co.
Bilan :
Pour une première nuit c’est pas mal (deuxième pour certains).
Dans cette section survie on vise deux objectifs :
- Arriver à faire des randonnées en équipement léger.
- Arriver à savoir se débrouiller avec peu de choses en cas de pépin.
Objectifs en prévision :
Acquérir des connaissances sur la faune et la flore.
Associer des aliments de la faune et de la flore à notre alimentation.
Partir d’un point A avec l’objectif d’atteindre un point B (avec navette voiture) en prévoyant 2 jours de marche + 1 nuit.
Nuit sans sac de couchage.
Nuit avec 50 m de distances entre chacun de nos camps.
Feu en condition de pluie ou de vent. (sans coton :p)
Récupérer son eau potable sur le terrain.
Et pleins d’autre encore.
Anecdote : Si vous demandez à un chasseur, prêt à partir, le fusil à l‘épaule : « ça craint ou pas de camper là ? » au milieu des battues de sangliers, il vous répondra toujours d’un air rassurant, en vous regardant droit dans les yeux : « Oh non… Ca craint rien… » soit parce qu’il est convaincu qu’il ne se trompera jamais de cible, soit parce qu’il se dit qu’un accident, c’est pas très grave… :D